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1 novembre 2009

L'art de la destruction

Voilà, je tourne probablement un nouveau chapitre de ma vie par ces 8 derniers jours passés. Nous n'arrivons plus à nous comprendre, définitivement. Et hormis la fatigue de la semaine dernière, c'est désormais une grande tristesse, un sentiment de gâchis, et aussi l'impression d'avoir presque été manipulé, au final.

Bon, même si je disais avoir envie d'avoir le courage de monter la voir, sans rien dire, je ne l'ai pas fait. Et c'est bien comme ça. Car avec les échanges qu'il y a eu depuis, je crois que j'aurais fini en steack tartare dans les salons du bel hôtel où j'aurais pu la croiser samedi dernier.
Quelle violence, quelle agressivité désormais en elle ! Je n'en reviens pas, vraiment pas. Je suis désormais un punching-ball à chaque fois que je ne vais pas dans son sens, et que j'esquisse le fait de ne pas être d'accord avec elle, et de ne pas comprendre sa manière d'agir.

Elle a décidé de me basculer dans un autre tiroir que celui dans lequel j'étais jusqu'à présent. Pour elle, il est quasi anormal que j'en sois venu à penser des "choses sur elle" (si, si !) alors que nous ne nous connaissons pas. Je me sens presque Guy Georges ascendant Emile Louis avec ce style de phrase là.
"[Je n'ai] jamais été plus qu'un ami pour [elle], comment aurait il pu en être autrement ???". Et bim, après le crochet du droit, l'uppercut du gauche. Un bon jab et je pense que l'arbitre va faire un premier décompte.

Il doit exister sur cette planète beaucoup de personnes susceptibles de prendre tout ce que des gens généreux sont prêts de leur donner, et une fois que tout ou presque a été pris, ils s'en vont ailleurs. Je n'en avais pas croisé jusque là apparemment, mais j'ai l'impression d'en avoir un beau spécimen "devant" moi ...

Pendant 6 mois, j'ai tenté par tous mes écrits et toutes mes attentions, de lui rendre mes contacts agréables, je la sentais fragile, à vif, je voulais lui redonner confiance en elle mais aussi gagner sa confiance. Elle me le rendait bien, au fur et à mesure toujours plus et toujours mieux.
N'est il pas humain, dans ces conditions, de se dire qu'une personne avec qui on "s'entend" bien peut être celle qui vous accompagnera, si ce n'est toute la vie, au moins un bon moment ? Compte tenu du lieu où l'on s'est "rencontré", n'est il pas cohérent de penser à une relation qui peut dépasser celle de l'amitié ?

Ben non.
En tout cas, pas pour elle. Elle a taxé mes derniers mails de "très explicites" (Et pourtant, si vous les lisiez ... Sans fausse modestie, je pense que des dizaines de femmes rêveraient d'en recevoir de tels de la part de leur prétendant), qui "l'ont effrayé" (mais que fait la brigade des moeurs ???).
Elle n'a rien compris, vraiment rien. Quand je lui faisais part dans ce mail d'un espoir qu'elle pense un peu à moi durant son séjour en Espagne, elle y a vu mon intention déclarée d'être du prochain voyage ...

Pour de tels décalages, je crains de ne plus rien pouvoir faire. En fait, je ne peux plus rien faire, rien dire, sans que ce soit interprété comme un signe de ma mauvaise volonté, du fait que je ne veuille rien comprendre alors que tout est si clair.
Et lorsqu'on  me dit après une semaine où l'on s'est très peu parlé, que "cette semaine lui a fait du bien et lui a permis de souffler", que comprendre ? Le mot "souffler" n'est pas assez blessant pour moi, qui ai toujours cherché à être plaisant, agréable pour elle ? Comme si j'étais un fardeau constamment sur ses épaules ! Quelle injustice !

Et si je lui dis "c'était donc si éprouvant de me parler ?", je me prends la grêle car j'interprète tout de travers ????
Résultat, cette semaine qui vient de s'écouler, bien aidé par un PC en rade, je ne lui ai pas parlé. Elle est revenu, jeudi, mail formel me demandant ce qu'il en était de mon PC, et espèrant que j'allais bien.
Je lui ai répondu le lendemain, lui disant que je ne savais pas ce qu'il en était de mon ordi, espèrant à mon tour qu'elle allait bien et lui souhaitant une bonne fin de semaine.

J'aurais mieux fait de ne rien dire encore.
Le soir, en sachant un peu plus sur mon ordi, je lui écris un mail plus long, moins formel, mais rien de très explicite rassurez-vous (!). Juste le commun de quelques jours où nous ne nous sommes pas parlés, parce que je m'étais dit aussi que le mail formel serait interprété comme "froid".

ça n'a pas loupé. Réponse de Mademoiselle, surprise d'avoir un message, tant l'autre était froid. Et à fraîcheur, fraîcheur et demi puisqu'elle me remet une couche de glace pilée en vengeance mesquine.
Et hier soir, je lui ai répondu que oui, si mon message était froid, c'est parce que je fais attention à ce que je dis, et qu'il faudrait savoir, entre explicité et froideur, car j'en ai assez de me prendre des reproches dans la figure pour des mots qui se veulent sympas.

Et ce matin, envoi de l'ultime missile ... "si tu en as assez de lire des choses pas sympas, simple proposition : arrête de m'écrire, tu en auras moins marre".
Frontal, net. Elle qui il y a encore 10 jours ou même dimanche dernier, me considérait comme un ami sur qui elle pouvait compter, avec qui la rencontre se ferait quand même (mais pas tout de suite, vu le contexte -et vlan, re dans la gueule-), elle vient de me mettre l'ultime coup sur les doigts, alors que je tentais, non pas de m'accrocher, mais de résister, avec le secret espoir que nos désaccords cessent lors de la rencontre.

Même pas.
Elle qui début septembre, me disait qu'elle avait peur de me perdre, car je comptais énormément pour elle, vient de mettre le dernier clou au cercueil de notre relation, quelle que soit cette relation. On ne traite même pas ses amis comme ça.
Soit je suis réellement un ami, et on ne dit pas à ses amis que leur mail sont très explicites, effrayants, qu'on ne veut pas les rencontrer du moins pas tout de suite. Soit je suis une menace, et à ce moment-là, on ne vient pas me raconter les boniments sur tout ce que j'ai pu lui apporter ces derniers mois, tous ces mots si jolis, si réconfortants -et il y en a eu tant aussi-.

On ne dit pas à quelqu'un qui a pris le temps de vous écouter pendant 6 mois, qui vous a accompagné dans certains moments compliqués, avec qui vous avez partagé des choses assez personnelles que vous n'avez "pas envie de vous prendre la tête avec quelqu'un que [vous] ne connaissez pas".

Tant de balafres, de coups de griffes qui sont probablement dus à une incapacité à savoir réellement ce qu'elle veut vivre. On ne parle pas pendant 6 mois à quelqu'un à 500 km pour ramener la distance sur le tapis quand les choses se précipitent et qu'il est temps d'agir.
Tant de blessures, de phrases vexantes sur lesquelles je ne peux plus passer le chiffon. Plus possible. Même si je me suis toujours dit que nos incompréhensions s'envoleraient au premier regard (toujours ce romantisme et cette naïveté à 2€ ...), là, je suis désormais fatigué. J'ai de l'orgueil.

J'aurais pu tout lui apporter, elle m'a tout ôté.

PBMa-Mademoiselle indécise : Avril 2009-Octobre 2009

Mais je ne perds pas espoir, non. Je sais que quelqu'un, quelque part, sera capable de susciter à nouveau chez moi l'envie de plaire, de surprendre, et méritera toutes ces attentions. Et saura aussi les prendre à leur juste valeur.
Celle d'un homme qui cherche l'amour, pas à tout prix mais qui sera prêt à beaucoup pour l'avoir, le garder et le faire grandir. Parce que c'est une de mes dernières aventures à vivre, avec celle d'être père.

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Commentaires
R
Allez courage !
B
Laisse tomber ! Cette fille a l'air compliqué... Tu ne feras que souffrir si tu lui coures après
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