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Clic-on-love

31 mars 2010

La fin, la vraie

Voilà.

Après des mois de silence, je viens mettre un point final à ce blog qui n'a plus lieu d'être remis à jour. J'ai coupé la corne d'abondance il y a déjà plus d'un mois, après 13 mois de recherche et de contacts internet. Forcément déçu. Par les autres, par moi-même aussi.
Visiblement, mon âme soeur ne se cachait pas derrière son ordi, attendant ma visite. Je ne sais pas, si, en fait, mon âme soeur (ou ce qui peut s'en rapprocher) existe réellement. A vrai dire, j'en doute sérieusement désormais. Je n'ai pas souvent été capable d'aborder "l'autre", mais "l'autre" ne m'a pas non plus abordé. Je dois être transparent, ça doit être ça, oui.

Ou pas intéressant. Possible aussi. Ou alors je n'ai pas eu la chance de tomber sur quelqu'un qui savait réellement ce qu'elle voulait, plus que tout et avant tout. Dernier exemple en date, début décembre, une amie me met en contact avec une de ses "copines", qui semble correspondre en de nombreux points à ce que je recherche. Echanges intéressants et, de nouveau, espoirs que ce soit (peut être) la bonne personne ...

Puis une étrange distance se fait sentir soudainement, début janvier. Chat échaudé craignant l'eau froide, je fais le dos rond et me prépare donc au pire, en position défensive. Notre rencontre se passe bien, un week end à se promener et lui montrer toutes les beautés de mon secteur ... Puis dans la foulée, autant de distance qu'avant ... Stop stop stop. Je met quasiment d'emblée un coup d'arrêt aux échanges, car en voilà une de plus qui ne sait pas ce qu'elle veut.
S'ensuivra un prêchi-prêcha assez hallucinant de sa part, où se disputent l'égocentrisme, les fautes de français, la dyslexie, une haute opinion d'elle même qui me fera exploser de rire et me dire que je suis heureusement passé à côté de la pire de toutes. Je la remercie de s'être si rapidement mise à jour, cela m'aura économisé du temps à essayer de croire en l'être humain trop longtemps.

En plus, une fois qu'elle se sera fait jeter par la personne avec qui elle s'était mise peu de temps après notre rencontre (franchise, franchise, où es tu ?), elle aura le toupet de m'envoyer un sms me disant qu'elle a bien réfléchi (si si !!!), et qu'elle voudrait qu'on se revoit pour discuter de nos attentes respectives ... Nouvelle crise d'hilarité, et quand même un peu vexé qu'elle me prenne pour un con au point de croire que je vais accepter après le discours qu'elle m'a tenu 1 mois et demi auparavant ... d'autant plus qu'elle me prenne pour "plan B".
Reste donc dans ta médiocrité, S.

Voilà donc. Tout ce qui brille n'est pas or, et se révèle très très souvent être du vulgaire toc. Pourtant, même si je dis y renoncer, je me persiste à croire qu'il y a une petite étincelle quelque part qui pétille, qui en a marre de tomber sur de drôles de types et qui se dit qu'un cas particulier doit exister. Exactement les mêmes espoirs que moi.
Et que je ne croiserai très probablement pas. Marre, fatigué, plus envie.

Je ne serai plus devant mon écran,  mais dehors. Pour retrouver des sensations perdues à mesure que je m'enchaînais aux rencontres en ligne, celles d'un soir à aller au ciné, boire un coup avec quelques amis, voyager, voir du pays, retrouver mon niveau dans mon sport de prédilection ... Repenser à moi, puisque personne d'autre que moi-même ne semble prêt à le faire ...
C'est bon, j'ai assez donné. De mon temps, de mon argent, de ma patience et de mon enthousiasme. Il faut que j'en garde un peu quand même, si jamais ...

Retour à la vraie vie, au concret. Atterrissage difficile, mais le pilote saura accomplir cette manoeuvre, il en va du bon état du matériel ...
Merci à toutes les personnes qui ont passé du temps à lire ces lignes, à les commenter, à me conseiller si possibles (même si j'ai la tête dure et que je suis parfois trop "imaginatif"). Merci Amélie, Alain, Melle Pfff, Bridget (bien sûr !), la famille turpinos ... et aux autres que j'oublie.
Merci de m'avoir réconforté, encouragé, la vraie "rencontre" était peut être celle-là, celles d'anonymes qui suivent votre vie et s'y intéressent ... Même si ce n'est que quelques minutes par jour.

Que la vie vous soit douce et heureuse, épargnée par les petits et gros tracas du quotidien, les peines de coeur et tout le sinistre cortège qui les accompagnent ...

Merci

FIN.

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28 novembre 2009

Dommage

Bon, hé bien voilà, je continue ma route ...

Regonflé mercredi par un regain de hardiesse, je suis allé rencontré ma "correspondante" de ces derniers jours. Pour ne pas subir une fois de plus les choses, ne pas m'enliser une fois de plus dans des échanges interminables. Tout l'un ou tout l'autre, ce type. Je sais. J'aimerais juste trouver le juste milieu, ne pas agir de manière trop irréfléchie ... mais aussi ne pas attendre trop longtemps, au risque de m'attacher, d'idéaliser, d'être déçu ...
Tu comprends pourquoi j'étais aussi content mercredi, Bridget ? Parce qu'après m'être enlisé pendant 6 mois dans une histoire finie dans l'incompréhension, là, j'ai eu l'envie et le courage d'aller de l'avant. Même si ça n'a servi à rien, et que je suis toujours dans la même situation. Dommage.

Tout débute il y a 15 jours environ.
Le même jour, 2 personnes remarquent mon profil, et après quelques échanges mails, je donne mon msn à l'une et le reçoit de la part de l'autre. Journée "faste" ! Dans le cours de l'après-midi, la personne qui m'a donné son msn se connecte et nous commençons une discussion qui va se prolonger quelques jours. Il s'agit de la personne dont je parlais dans un post précédent, 3-4 jours d'une conversation riche où malheureusement, la jeune femme sombrera dans un tourbillon de questions qui l'amèneront à ne se déclarer prête pour aucune histoire ... Dommage.

Mais ce même jour, la personne qui avait eu mon msn s'est connecté et a commencé à converser avec moi. Mais embarqué dans cette autre conversation qui, je ne le savais pas encore, allait s'achever dans quelques jours, je n'ai pas trop donné suite ...
Passent quelques jours. Ma déception d'une discussion trop rapidement achevée avalée, mon second contact repasse me voir. Je croyais en fait qu'elle m'avait éliminée, échaudée par le fait que je ne lui parlais pas. D'où ma surprise de la voir m'aborder, discuter et surpris de sa franchise. Elle me dit, sans vraiment me connaître, qu'elle a rencontré quelqu'un via meetic, qu'elle a eu un coup de coeur et que par respect pour lui mais aussi pour les personnes qu'elle avait contacté, elle va cesser la communication pour éviter toute ambiguité.
Bonne attitude. Et durant l'heure que dure notre conversation, je vois que j'ai probablement loupé quelque chose la semaine précédente en ne creusant pas notre début de conversation. Cette fille est vive, sympa, franche, plaisante et a du répondant. Dommage pour moi, je lui souhaite bonne chance pour cette histoire qui débute, et affirme mon plaisir d'éventuellement rediscuter avec elle en tout bien tout honneur si elle repasse un jour.

Encore quelques jours, dimanche dernier en fait. Elle repasse, et m'aborde. Depuis 2 jours, en position hors ligne, je l'ai vue se connecter plusieurs fois. Mais pour ne pas être trop pressant, je ne vais pas la voir. Mais dimanche soir, je me décide à sortir de mon camouflage. Et elle revient me parler spontanément.
Son début d'histoire est en train de sombrer. Je suis vraiment déçu pour elle, elle m'avait paru être bien emballée par celui qui est en train de la délaisser. J'assiste même quasiment en direct à la confirmation de ses doutes. Elle est de nouveau seule.
ça ne met pas à mal mes affaires. Drôle de situation où me voilà confident immédiat d'une personne qui vient de se faire quitter, qui m'intéresse mais qu'il serait vraiment inopportun de relancer. Un peu de temps, quand même !
Mais c'est elle qui repart bille en tête en recherche. Nous discutons, elle me demande des photos, la conversation est fluide, presque étourdissante de franchise et aussi en toute décontraction ... Pas de confessions à aller chercher, pas de discussion sur la défensive, tout est simple. Elle est joueuse, complice, vraiment, pendant quelques heures, c'est une vraie parenthèse enchantée.
Elle vient de se faire quitter et ne désespère pas. Et je suis là, et elle est contente semble t'il. Elle envisage déjà une rencontre, et je suis presque surpris de ça. Elle s'étonne que je ne lui demande pas de photos, mais je trouverais ça déplacé de ma part.
Que devrais alors penser d'elle, qui me demande des photos ? Ouh, belle réflexion mademoiselle. Disons que ça n'a rien à voir. Si elle veut passer à autre chose et voir des photos de moi, cela vient d'elle. Et moi, je reste en réserve.
Elle me taquine et insinue que je ne suis pas intéressé. Pas du tout !

2 jours passent. Mardi soir, elle revient, nous discutons une nouvelle fois quelques heures, où elle me relance sur une rencontre. La boutade d'un petit déjeuner devient sérieuse, elle m'invite à dîner puisqu'apparemment, je ne suis pas assez courageux pour venir lui livrer des croissants ...
Boutade ou vérité ?
Elle insiste trop pour que ce soit un simple jeu, du moins le crois-je. Détail important, elle habite la vallée d'à côté, un peu plus d'1h40 de route. Un jeu d'enfant pour qui a déjà traversé la Suisse pour aller chercher des explications désagréables il y a quelques mois ...
Je la met en garde sur mes possibilités de visites impromptues, mais elle n'y croit pas vraiment. Dommage. Si elle avait pris mes mots pour autre chose qu'une boutade, peut être que la situation du lendemain aurait été autrement vécue, et que ce soir, la conclusion aurait été moins décevante ...

Mercredi matin, 4h30. Mistinguett va avoir ses croissants, livrés expréssement à 7h00, heure de son réveil. J'ai décidé en quelques minutes après notre conversation de la veille d'aller la surprendre. Je l'en avertis par un mail, en espérant qu'elle allume son PC avant d'aller bosser.
5h00, départ. 6h50, arrivée, croissants en main.
Reste à trouver sa résidence. Chose faite rapidement. Le secteur de cette célèbre station de ski n'est pas immense, c'en est même surprenant.
J'aperçois une fenêtre éclairée, je lance une boule de neige (!) mais pas de chance, ce n'est pas son appart. Si j'avais pu me cacher sous la neige tellement j'avais honte de cette gaminerie, je l'aurais fait ...

Après 3/4 d'heure d'attente dans la neige, je me rends compte que le hall d'accueil est accessible. Je rentre et récupère son numéro professionnel. Visiblement, elle n'a pas eu mon mail de la veille, elle n'a pas appelé. Et dommage, elle ne répond pas.
J'attends encore. Cela tourne un peu au fiasco, plus s'approche 8h et plus je sais qu'elle va directement attaquer son travail, n'ayant pas de temps pour moi. J'aurais peut être du partir, laisser mes viennoiseries sur la porte pour lui montrer que j'étais passé (façon avion furtif), mais pas rester.

8h15. Situé dans une partie du hall non reliée au hall d'accueil, je la vois traverser la cours pour aller ouvrir sa réception. Alors qu'elle introduit la clé, j'apparais dans l'encadrement de la porte. Et je comprends presque de suite que ma visite n'était pas prévue.

Un mélange d'ébahissement, d'embarras, de surprise ... Elle met du temps avant de me dire bonjour, décontenancée. Je lui demande si elle est mal à l'aise, non, répond elle ... Mouais. Surprise ou malaise, pour moi, un malaise peut être une mauvaise surprise ...
La discussion est interrompue de nombreuses fois par des entreprises, des techniciens, venus pour procéder aux derniers travaux avant l'ouverture de la résidence dans 3 jours ... Cadre difficilement idéal pour en arriver à des discussions personnelles.
L'endroit est glacial, nous grelottons ... Quelques blancs de gêne, mais aussi quelques moments de discussion plus détendues, mais malgré tout, oui, désolé, je sais que je la gêne. Difficile d'en être autrement, elle s'excuse mais je sais parfaitement que c'était un risque à prendre (ou pas) mais un risque.

Je la quitte vers 9h30. Difficile de se faire une idée. Ma surprise que je pensais bonne l'a visiblement déstabilisée. Dommage. Je n'y allais pas pour la mettre en défaut, juste lui montrer que je pouvais répondre aux défis qu'on me lance. Trop extrême, pouvez-vous penser ? Peut être, oui.
Ou non. 6 mois de discussion sans finalement rencontrer une personne pour qui vous nourrissiez un penchant, c'est assez difficile à vivre. Là, je n'ai pas voulu rééditer cette erreur.
Quelques jours de discussion et de connections naissantes m'ont incité à répondre au 1er challenge qu'elle m'a lancé. Pour ne pas perdre de temps, pour ne pas lui faire perdre de temps non plus.

En redescendant de sa station, je fais appel à mon bureau de conseil féminin, pour un débriefing. Je sais que je n'ai pas fait que marquer des points, mais en face, pour moi, ça n'a pas fait tilt non plus. Cela pouvait difficilement faire tilt, en fait.
Le contexte était trop particulier. Moi debout depuis presque 4h, rien dans le ventre, une attente d'une heure dans la neige ... Elle en plein travail, dans les ultimes préparatifs, absolument décontenancée. Une ambiance fraîche (en température), des interruptions constantes...
Trop de choses particulières pour que je puisse tirer un enseignement définitif. Elle est charmante, correspondant à mes critères, correspondant aussi à l'image que j'en avais. Oui mais un cadre ou un moment favorable n'aurait il pas été plus propice à une meilleure connaissance ?
Et moi ? Elle m'a dit que je correspondais à l'impression qu'elle avait de moi ... Cela veut dire environ tout et son contraire ...
Nous nous sommes quittés en nous disant "au plaisir", "à bientôt" ... Elle mime même un clavier pour me faire comprendre que nous verrons ça lors d'une prochaine connexion ... Wait and see, me disent mes amies.

3 jours passent, et nous voilà ce soir ... Rien. Pas une nouvelle. ça sent effectivement la surprise difficilement digérée, une impression que j'ai été trop loin, alors qu'encore, je n'ai fait qu'apporter des croissants et répondre à un défi lancé. Je savais pertinemment que je n'allais pas remporter la partie. Je n'allais pas la voir avec les "yeux de l'amour", mais plutôt ceux de la curiosité, de l'envie d'être rapidement fixé.
Je le suis, je pense.
S'il y avait eu du positif, elle n'aurait pas patienté 3 jours pour me le faire savoir. S'il y avait eu du négatif non plus, elle qui, lors de sa "rupture" quelques jours avant, m'avait dit qu'elle aimait la clarté, la franchise, l'honnêteté. Je n'en attends pas moins d'elle.
Donc, si elle ne me dit rien, peut être veut elle donner une seconde chance, dans un meilleur contexte, à une rencontre ? Et peut être attend elle de me le dire en direct ? Peut être qu'elle ne sait pas trop où me mettre ?

Ce soir, je sais.

Disposant d'un logiciel qui me permet de savoir qui me bloque ou m'élimine sur msn, je suis allé faire une vérification ... Et son adresse est apparue.
Sans dire un mot, en toute discrétion, elle m'a mis à l'écart. Sans rien dire en face.

Ok, il ne s'était rien passé.
Ok, je n'ai pas eu le temps de m'attacher, et fort heureusement.
Mais j'ai joué le jeu de l'action, fait 3h30 de route pour la voir, et entrer dans la danse.
Ne pas lui plaire est une chose fort possible, mais lui déplaire demande quand même plus d'efforts, et je n'ai pas eu l'impression de réaliser mercredi matin une action si déplaisante à son égard.

Encore un contact qui s'avère décevant. Toujours aussi peu de franchise quand vient l'heure d'annoncer une décision ... elle était vraiment à part, pensais je. Dommage.

Et je repars, sans avoir de certitudes ni de réponses.

Dommage

25 novembre 2009

Coup de folie ...

Pour les habituées, elles sauront de quoi je parle si je leur dis que j'ai tenté un nouveau coup de folie, de bluff, ou d'éclat ... Probablement que ce coup de poker ne sera pas payant, mais j'en avais envie, pour ne pas revivre le même échec que celui qui a fait l'objet des derniers posts ...

Je ne sais pas ce qu'il en sera de la réussite de ce coup kamikaze que je vous raconterai volontiers plus tard, mais toujours est il que je l'ai fait, et même si de nombreuses questions restent en suspens, je suis soulagé. PBMa n'a pas perdu son grain de folie et de romantisme !

18 novembre 2009

"Si tu tombes de cheval une fois .."

"Relèves-toi et remontes en selle.
Si tu tombes une deuxième fois, pose toi des questions sur la monture.
Si tu tombes une troisième fois, pose toi des questions sur le cavalier.
Et si tu tombes encore, déplaces toi à pied, c'est préférable"

Sous la sagesse de ce proverbe indien se cache une petite inexactitude. Tomber plus de 2 fois ne devrait pas inciter à s'interroger sur sa propre valeur. Car quelle que soit la monture, celle-ci peut avoir les mêmes défauts que la précédente.
Et je crois, sans vouloir comparer mes contacts à des montures, que plus j'avance et plus je découvre que ce monde des contacts virtuels est peuplé de personnes profondément blessées par le passé, inquiétées par le futur. Bref, un monde fait de questions incessantes, de méfiance ... Un monde qui m'est désormais étranger. Fini de me poser des questions. Moi, je suis prêt à débuter quelque chose.
J'attends juste qu'une personne parmi cette foultitude indécise, se lève et se dise la même chose. Le tout est de l'entendre, de la voir, de la rencontrer.

Je n'épiloguerai pas, mais j'ai connu ces derniers jours un regain d'espoir, quelqu'un qui n'habitait pas loin, qui m'avait l'air d'avoir les mêmes objectifs, les mêmes envies ... Et malgré 3 ou 4 jours de discussion pendant des heures, rattrapée par ses démons pas si lointains, cette demoiselle a souhaité disparaître, ne pensant pas être prête pour une nouvelle relation, ne pensant jamais être prête à vrai dire.

Au moins, elle aura eu la franchise de le dire, tout de suite, de ne rien miroiter (je crois bien qu'elle voulait y croire). De ne pas attendre 6 mois pour sortir qu'il était malsain d'envisager quoi que ce soit. Il était sain d'envisager quelque chose entre nous, elle m'avait même initialement demandé si j'étais prêt à la rencontrer assez rapidement ...
Résultat : rien, pas plus qu'avant. Mais au moins je n'ai pas perdu mon temps en vaines tentatives pour l'intéresser ou lui soutirer ses propos. On s'était tout de suite très bien entendu. Mais elle a sombré dans ses idées noires ...

Tant pis. J'avance. Du moins j'essaie. Et je remonte à cheval.

1 novembre 2009

L'art de la destruction

Voilà, je tourne probablement un nouveau chapitre de ma vie par ces 8 derniers jours passés. Nous n'arrivons plus à nous comprendre, définitivement. Et hormis la fatigue de la semaine dernière, c'est désormais une grande tristesse, un sentiment de gâchis, et aussi l'impression d'avoir presque été manipulé, au final.

Bon, même si je disais avoir envie d'avoir le courage de monter la voir, sans rien dire, je ne l'ai pas fait. Et c'est bien comme ça. Car avec les échanges qu'il y a eu depuis, je crois que j'aurais fini en steack tartare dans les salons du bel hôtel où j'aurais pu la croiser samedi dernier.
Quelle violence, quelle agressivité désormais en elle ! Je n'en reviens pas, vraiment pas. Je suis désormais un punching-ball à chaque fois que je ne vais pas dans son sens, et que j'esquisse le fait de ne pas être d'accord avec elle, et de ne pas comprendre sa manière d'agir.

Elle a décidé de me basculer dans un autre tiroir que celui dans lequel j'étais jusqu'à présent. Pour elle, il est quasi anormal que j'en sois venu à penser des "choses sur elle" (si, si !) alors que nous ne nous connaissons pas. Je me sens presque Guy Georges ascendant Emile Louis avec ce style de phrase là.
"[Je n'ai] jamais été plus qu'un ami pour [elle], comment aurait il pu en être autrement ???". Et bim, après le crochet du droit, l'uppercut du gauche. Un bon jab et je pense que l'arbitre va faire un premier décompte.

Il doit exister sur cette planète beaucoup de personnes susceptibles de prendre tout ce que des gens généreux sont prêts de leur donner, et une fois que tout ou presque a été pris, ils s'en vont ailleurs. Je n'en avais pas croisé jusque là apparemment, mais j'ai l'impression d'en avoir un beau spécimen "devant" moi ...

Pendant 6 mois, j'ai tenté par tous mes écrits et toutes mes attentions, de lui rendre mes contacts agréables, je la sentais fragile, à vif, je voulais lui redonner confiance en elle mais aussi gagner sa confiance. Elle me le rendait bien, au fur et à mesure toujours plus et toujours mieux.
N'est il pas humain, dans ces conditions, de se dire qu'une personne avec qui on "s'entend" bien peut être celle qui vous accompagnera, si ce n'est toute la vie, au moins un bon moment ? Compte tenu du lieu où l'on s'est "rencontré", n'est il pas cohérent de penser à une relation qui peut dépasser celle de l'amitié ?

Ben non.
En tout cas, pas pour elle. Elle a taxé mes derniers mails de "très explicites" (Et pourtant, si vous les lisiez ... Sans fausse modestie, je pense que des dizaines de femmes rêveraient d'en recevoir de tels de la part de leur prétendant), qui "l'ont effrayé" (mais que fait la brigade des moeurs ???).
Elle n'a rien compris, vraiment rien. Quand je lui faisais part dans ce mail d'un espoir qu'elle pense un peu à moi durant son séjour en Espagne, elle y a vu mon intention déclarée d'être du prochain voyage ...

Pour de tels décalages, je crains de ne plus rien pouvoir faire. En fait, je ne peux plus rien faire, rien dire, sans que ce soit interprété comme un signe de ma mauvaise volonté, du fait que je ne veuille rien comprendre alors que tout est si clair.
Et lorsqu'on  me dit après une semaine où l'on s'est très peu parlé, que "cette semaine lui a fait du bien et lui a permis de souffler", que comprendre ? Le mot "souffler" n'est pas assez blessant pour moi, qui ai toujours cherché à être plaisant, agréable pour elle ? Comme si j'étais un fardeau constamment sur ses épaules ! Quelle injustice !

Et si je lui dis "c'était donc si éprouvant de me parler ?", je me prends la grêle car j'interprète tout de travers ????
Résultat, cette semaine qui vient de s'écouler, bien aidé par un PC en rade, je ne lui ai pas parlé. Elle est revenu, jeudi, mail formel me demandant ce qu'il en était de mon PC, et espèrant que j'allais bien.
Je lui ai répondu le lendemain, lui disant que je ne savais pas ce qu'il en était de mon ordi, espèrant à mon tour qu'elle allait bien et lui souhaitant une bonne fin de semaine.

J'aurais mieux fait de ne rien dire encore.
Le soir, en sachant un peu plus sur mon ordi, je lui écris un mail plus long, moins formel, mais rien de très explicite rassurez-vous (!). Juste le commun de quelques jours où nous ne nous sommes pas parlés, parce que je m'étais dit aussi que le mail formel serait interprété comme "froid".

ça n'a pas loupé. Réponse de Mademoiselle, surprise d'avoir un message, tant l'autre était froid. Et à fraîcheur, fraîcheur et demi puisqu'elle me remet une couche de glace pilée en vengeance mesquine.
Et hier soir, je lui ai répondu que oui, si mon message était froid, c'est parce que je fais attention à ce que je dis, et qu'il faudrait savoir, entre explicité et froideur, car j'en ai assez de me prendre des reproches dans la figure pour des mots qui se veulent sympas.

Et ce matin, envoi de l'ultime missile ... "si tu en as assez de lire des choses pas sympas, simple proposition : arrête de m'écrire, tu en auras moins marre".
Frontal, net. Elle qui il y a encore 10 jours ou même dimanche dernier, me considérait comme un ami sur qui elle pouvait compter, avec qui la rencontre se ferait quand même (mais pas tout de suite, vu le contexte -et vlan, re dans la gueule-), elle vient de me mettre l'ultime coup sur les doigts, alors que je tentais, non pas de m'accrocher, mais de résister, avec le secret espoir que nos désaccords cessent lors de la rencontre.

Même pas.
Elle qui début septembre, me disait qu'elle avait peur de me perdre, car je comptais énormément pour elle, vient de mettre le dernier clou au cercueil de notre relation, quelle que soit cette relation. On ne traite même pas ses amis comme ça.
Soit je suis réellement un ami, et on ne dit pas à ses amis que leur mail sont très explicites, effrayants, qu'on ne veut pas les rencontrer du moins pas tout de suite. Soit je suis une menace, et à ce moment-là, on ne vient pas me raconter les boniments sur tout ce que j'ai pu lui apporter ces derniers mois, tous ces mots si jolis, si réconfortants -et il y en a eu tant aussi-.

On ne dit pas à quelqu'un qui a pris le temps de vous écouter pendant 6 mois, qui vous a accompagné dans certains moments compliqués, avec qui vous avez partagé des choses assez personnelles que vous n'avez "pas envie de vous prendre la tête avec quelqu'un que [vous] ne connaissez pas".

Tant de balafres, de coups de griffes qui sont probablement dus à une incapacité à savoir réellement ce qu'elle veut vivre. On ne parle pas pendant 6 mois à quelqu'un à 500 km pour ramener la distance sur le tapis quand les choses se précipitent et qu'il est temps d'agir.
Tant de blessures, de phrases vexantes sur lesquelles je ne peux plus passer le chiffon. Plus possible. Même si je me suis toujours dit que nos incompréhensions s'envoleraient au premier regard (toujours ce romantisme et cette naïveté à 2€ ...), là, je suis désormais fatigué. J'ai de l'orgueil.

J'aurais pu tout lui apporter, elle m'a tout ôté.

PBMa-Mademoiselle indécise : Avril 2009-Octobre 2009

Mais je ne perds pas espoir, non. Je sais que quelqu'un, quelque part, sera capable de susciter à nouveau chez moi l'envie de plaire, de surprendre, et méritera toutes ces attentions. Et saura aussi les prendre à leur juste valeur.
Celle d'un homme qui cherche l'amour, pas à tout prix mais qui sera prêt à beaucoup pour l'avoir, le garder et le faire grandir. Parce que c'est une de mes dernières aventures à vivre, avec celle d'être père.

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23 octobre 2009

The game is over

Bonsoir.

Voilà quelques jours que j'essaie de donner le change, histoire de me persuader que même si tout est perdu, une infime partie d'un micromètre de filament d'espoir existe encore, et qu'il faut se raccrocher à ce dérisoire bout de rêve. Une fois de plus, tout s'achève avant même d'avoir commencé, pire encore : il n'y aura, je le crains, pas même une rencontre, pas même pour apaiser mes doutes ou aiguiser de nouveau mes espoirs. Quel gâchis, mon dieu ...

Je suis profondément déstabilisé, dégoûté, "dévarié" comme on dit dans le sud. Le pire, c'est que je ressens ce que j'ai fait endurer à une de mes correspondantes, il y a désormais plusieurs mois de ça, à mes débuts internautes. Une gentille sudiste avec laquelle j'avais discuté un mois, sur la défensive car je savais pertinemment que son physique, son profil, tout ça ne me correspondait pas.
Et j'ai donc discuté du haut de ma forteresse, prévenant à tout crin que cela n'était qu'une discussion sans engagement, et la donzelle s'est entichée. Et quand j'ai senti que l'impasse de la simple discussion arrivait, que je ne souhaitais pas en dire plus, j'ai mis fin à la conversation. Au bout d'un mois.
Hé oui, PBMa aux termes parfois si joliment écrits n'est pas toujours non plus un indécrottable romantique, il peut être aussi implacablement réaliste.

Et maintenant ... Multipliez une déception d'un mois par 6, et vous pourrez peut être effleurer du bout de l'ongle ce que je ressens actuellement (certain(e)s pourront dire : la sudiste est vengée). Je me sens vidé, à bout de souffle et à bout de coeur.
Ce n'était "qu'une" relation internet, mais je me suis tellement investi dedans, tellement ouvert et j'ai tellement reçu de sa part. Oui, il y avait de sérieux coups de moins bien, oui, des coups de gueules, mais aussi des regrets, des discussions posées, des réconciliations sans fin, des aveux, des moments où l'on avait l'impression de toucher l'essence de l'autre ...

Vous pourrez dire que oui, je me réveille d'un long rêve, et que comme dans tout rêve agréable, il faut bien au matin reposer un pied hors du lit et se coltiner la réalité de la journée. Je n'aurais jamais voulu me réveiller. Elle a décidé de mettre le réveil bien plus tôt que prévu, mais le pire, c'est que je ne l'ai même pas vu rentrer dans la pièce pour changer l'heure ...
Sous cette allégorie se cache le fait qu'en dépit de mes sollicitations, elle a toujours su esquiver la possibilité d'une rencontre. Il y a encore 15 jours, lui posant la question, j'émettais le souhait de la rencontrer ce week end. "Pas possible, me répondit-elle, prise tout le week end. C'est con" (Ah oui, c'est con).
A peine esquissé le fait que cela remettait le tout en novembre et nous n'en n'avons plu reparlé. Une semaine en espagne, un clash avant le départ, encore une explication ...

La jolie locomotive cahote, crachine, le rythme de croisière atteint en août et septembre est bien lointain désormais ...
Certains de mes messages l'oppressent, lui mettent la pression et la rendent mal à l'aise. Des mots qui font très mal quand ils viennent d'une personne qu'on apprécie tant, qu'on pourrait avoir envie d'apprécier et de connaître encore plus. Une situation horrible, qui n'a pas de sens, qui ne lui donnent plus du tout envie de parler avec moi ...

"C'était si sain avant, si amical". Certes oui, mais nous avions encore tant de choses à nous dire, nous ne nous connaissions que depuis 2-3 mois, et tout roulait si bien. Mais j'ai toujours été sous son charme, je ne m'en suis pas caché, je lui ai dit ... Pourquoi ce revirement quelques mois plus tard, avec presque les mêmes mots ?
Une meilleure connaissance respective, des confessions presque chaque soir, tout ceci n'aurait pas du normalement nous amener à avoir envie de nous rencontrer, afin d'être définitivement fixés, pour mettre fin à cette ambiguité et peut être en réveiller une autre, celle de savoir ce que nous ferions de notre histoire, à quelques centaines de km l'un de l'autre ?
Elle a attendu que son attrait pour moi baisse avec le temps, pour ne pas tomber de haut, afin que nos conversations aussi perdent en fréquence et en intérêt ... C'est insensé comme attitude ! "Fuir le bonheur de peur qu'il ne se sauve" ...
On ne peut pas rester 6 mois à dire des choses sans se voir, sans prendre un aspect physique ou vocal. C'est impossible.
Les couples le peuvent bien au delà de 6 mois car ils se voient, partagent, contribuent chacun au développement et au soutien de l'autre (enfin, voilà ma vision du couple ...) Mais comment faire si l'autre reste immobile sur l'image de son profil et ne se décide pas à répondre à vos sollicitations ???

C'est tellement dommage ... alors quand les discussions sont devenues moins passionnantes, plus courtes, plus contraintes, Elle m'a donc annoncé qu'ayant moins de choses à nous dire, il était désormais inutile que nous nous parlions chaque soir, qu'elle voulait se reconcentrer sur des choses qu'elle ne faisait plus depuis qu'elle me connaissait et qu'elle passait ses heures sur l'ordi ...
Sous couvert de vouloir nous protéger, nous garantir de nouveau des discussions où nous aurions pleins de choses à nous dire, avec le plaisir que cela suppose, j'ai l'énorme crainte qu'au final, ce ne soit qu'une solution pour enfin avancer, me mettre de côté et finalement m'oublier.

Elle ne me voit que comme un ami qu'elle retrouve avec plaisir, avec qui elle apprécie de discuter, rude coup pour moi alors que j'ai passé 6 mois à tenter de la séduire, de l'intéresser, de l'amuser et de la décider à me rencontrer. Trop peu de chances que cela colle entre nous dit elle. J'ai déjà entendu ces mots là quelque part ... Mais provenant du même coin de France ...

Et si je crains l'oubli, c'est justement parce que je n'ai pu être présent pour elle que par l'intermédiaire de l'écran jusqu'à maintenant. Et maintenant que ce moyen se raréfie, je ne redeviens qu'un nom sur un écran, même plus un "toucoutouc" msn et des réparties qui fusent à l'envie. Désormais, je ne suis plus rien, ou si ça n'est pas encore le cas, ça le sera bientôt ... Voilà 2 jours que nous nous croisons comme des étrangers sur les différents sites que nous cotoyons en commun ... 2 jours avant, elle m'assurait que non, il n'y avait aucun risque d'incompréhension entre nous si nos discussions venaient à s'espacer.

J'ai peur de l'oubli. Peur que ces 6 mois, je les porte comme un fardeau, comme une symphonie inachevée, un gigantesque regret de ne pas avoir vécu ce qui pouvait l'être. Le fantôme du doute, qui me fait penser que c'est peut être la bonne personne qui vient de s'enfuir, qui me fait dire qu'il fallait peut être prouver que la distance n'était rien une fois de plus.

Et je me prends à rêver ...
Au courage que j'aurais, demain, à prendre ma voiture et filer là haut, aller dans la même salle de spectacle où elle sera demain soir, la voir entrer, sourire, rire, regarder le même spectacle qu'elle. La voir ressortir, et si j'avais la dose ultime de courage, l'appeler, lui faire comprendre que j'étais aussi au spectacle, que je l'ai vu elle ...
Et attendre sa réaction ... Et si ça marchait ? Et si nous allions boire un verre et discuter jusqu'à l'aube ? Comme dans les comédies romantiques, ouù tout semble si mal parti avant de s'arranger dans les 5 dernières minutes.
J'aimerais tant. J'aurais tant aimé.

Mais j'ai déjà essayé ça, avant Elle, pour celle qui a engendré la création de ce blog, et ça n'a pas marché. Certes, j'ai eu mes réponses, cruelles mais nécessaires. Faire un deuxième déplacement en vaut il la chandelle ?

Encore grandir. J'en ai marre de grandir, d'aller chercher les pièces de ma construction sentimentale à des centaines de km, à coup de déception, de coups au coeur, de mots parfois cruels, qui sont juste là pour se défendre et se sauver ... mais qui restent gravés à vie.
Marre de passer des mois à espérer, à connaître les personnes de fond en comble pour rester en plan au moment crucial, marre d'être encore et toujours célibataire à l'orée d'un nouvel hiver, le 7ème à ne avoir personne à réchauffer dans mes bras.

Elle m'a tellement fait mentir, je l'ai sentie perdue tant de fois alors que l'instant d'après, nous nous rapprochions encore plus. J'aimerais qu'elle me fasse mentir encore une fois.

Je suis fatigué. J'aimerais me réveiller, à ses côtés. Me dire que cet article, je l'ai tapé dans mes rêves, ou plutôt mes cauchemars . J'aimerais avoir le courage d'aller au bout, ou le courage de renoncer définitivement. Avoir du courage tout simplement.
Mais la vie ne ressemble que rarement à la fin d'une comédie romantique.

De toutes mes forces, je ne le veux pas, mais je crains vraiment que the game is over.

1 octobre 2009

So what ?

05 août ... 2 mois sont passés, j'ai laissé mes mésaventures au stade de la rencontre imminente ... Qui n'a pas eu lieu ...

Oui, je sais, c'est à se cogner la tête contre tous les murs de la maison ! Cela fera 6 mois d'ici quelques jours que nous avons commencé à discuter, de manière très superficielle pourtant ...
Puis la découverte de son visage, des échanges plus poussés, plus suivis, plus personnels ... Un manque mutuel qui s'instaure, des habitudes qui se mettent en place, et les premières prises de têtes, comme si nous vivions déjà une histoire ...

Août a scellé définitivement la drôle d'histoire que nous sommes en train de vivre. Partie randonner pendant 1 semaines, nous sommes restés en contact, sauf par manque de réseau. Hélas, la rencontre tant attendue crainte espérée n'a pu se faire ...
Un fort orage, une route trop longue à faire par rapport au temps possible de rencontre, mon départ en vacances très tôt le lendemain ... Pour la première fois, nous nous sommes parlés, et nous avons donc convenu de se voir, plutôt vite, pour un week end uniquement dédié à notre rencontre ...
Puis je suis parti en vacances ... je ne devais pas être joignable, mais j'ai réussi à lui envoyer quelques messages surprises par internet, et sa réaction m'a mis en joie ...

Elle paraissait si heureuse ! J'ai vu ainsi que j'avais pris une place à part, et que je lui manquais, comme elle, elle me manquait. Je suis rentré chez moi et nous avons repris nos conversations, puissance 10 cette fois ... 4h de msn par jour ... !!!

Puis chacun a repris ses activités, la distance est quelque peu revenue entre nous ... ou plutôt non. Etant très "proches", elle s'est confié sur nombre de ces tracas, et j'ai ainsi appris à lire en elle, à voir les singes de moins bien, et à chercher à coprendre et soulager ...
Hélas, elle a décidé de ne plus me montrer cette face là de sa vie, car elle ne veut pas me faire fuir, et me réserve ce chapitre là de sa vie si par bonheur, nous arrivions à nous plaire et à envisager plus ... Elle sait que de toute façon, je serai toujours là pour elle ...
Mais elle ne veut plus que je commente la partie "négative" de notre "relation".

Alors, ne reste plus qu'à remettre sur la table notre rencontre ... J'ai peur. Peur de ne pas lui plaire, et par conséquent, me rendre compte que j'ai passé 6 mois à m'attacher à quelqu'un qui ne sera jamais celle que j'espérais pour moi.
Peur d'accrocher réellement, et d'entendre de sa bouche que ce n'est pas possible. Peur de me retrouver, seul face à moi même, les soirs, où je ne pourrai plus discuter avec elle. Allez savoir pourquoi ...
Il y a des personnes que l'on désire séduire, et qui ne feront jamais de bonnes amis.
Parallèlement, d'autres sont immédiatement classées dans la catégorie amies, sans hésitation. J'ai eu la chance ces derniers de croiser quelques unes de ces personnes.

Et l'objet de mon affection alors ? Mon dieu, si ce n'est pas Elle ... Je souffrirais trop de savoir qu'elle ne sera pas la femme de ma vie pour vouloir poursuivre une relation de correspondance avec elle ...

Mic mac dans ma tête .. Elle craint qu'un jour, je lui annonce que j'ai rencontré quelqu'un, et que cette personne soit la bonne. Pour moi, c'est impossible.
Je l'ai dans mon âme, dans mon coeur, à chaque seconde de ma journée. Et faire une démarche de rencontre serait me mentir, ne pas être honnête vis à vis de la personne rencontrée mais aussi vis à vis d'Elle. Rien n'est possible pour moi avant que je sache.
Et Elle ? Elle ne veut pas s'enliser, même si elle se perdrait bien avec moi toute la journée ... Elle veut continuer de vivre sa vie, et je crains, belle comme elle est, que ce soit elle qui m'annonce un jour la rencontre décisive ...

Que faire ? Agir. Et vite. Mais qu'on vienne me pousser un peu, j'ai un peu plus de mal que prévu à m'élancer dans le vide ... Le jeu en vaut la chandelle. Pour Elle, j'essaie d'être toujours meilleur que moi ... et ça marche, j'ai l'impression.

Alors quoiqu'il arrive, pour ce second éveil à ma personne, plus patient, plus raisonné, je te remercie, belle alsacienne ...

5 août 2009

La surprise d'un soir

ça y est, j'y suis.

Au bord de la falaise, prêt à sauter. Prêt à la rencontrer.

Ce ne fut pas sans mal. Après notre prise de tête stupide, objet du dernier post, elle m'a considéré comme perdu pour elle. Surprenante réaction. 2 jours de silence de ma part lui ont suffi pour qu'elle m'adresse un message où elle "comprenait sans mal qu['elle] n'aurait plus de nouvelles de [moi]", que cela lui "faisait terriblement mal au coeur, et même au ventre" mais "qu'ainsi va la vie". Et elle "n'arrivait pas à [me] souhaiter bonne continuation".
Panique chez PBMa. Pourquoi juger si vite ? Pourquoi avoir si mal de la sorte ?

J'ai vite répondu, pour rétablir la situation, remettre les choses au clair. Oui elle a du boulot à faire sur elle-même, son armure qu'elle met à la moindre accroche ne lui va pas du tout, et je m'excuserai pas d'être aux petits soins pour elle. Tant pis si elle ne le comprend pas.
Et ... En fait, je ne comprends pas, ou je crains de comprendre ... Ses mots sont ceux d'une personne fortement liée à une autre, son attachement à moi est semble réel, je ne dois pas m'emballer ... Surtout que je tiens à elle, beaucoup. Trop peut être.

Situation infernale. Je ne l'ai jamais vu, jamais entendu, elle non plus (forcément), 4 mois que nous parlons, que nous nous "connaissons" (pas encore assez vus les échanges caliente dus aux incompréhensions entre nous ... ou plutôt à l'absence d'une voix, d'un ton, d'un regard pour désamorcer la situation) mais je tiens à elle ...

Et dans 2 jours je la vois. Elle passe ses vacances à une petite heure de chez moi. Après l'embrouille, je n'ai plus osé lui parler d'une rencontre, j'attendais son pas à elle. Et elle, elle attendait mon pas à moi. On aurait pu rester encore sur ce malentendu, qu'on a su désamorcer avant son départ.
Une semaine sans elle. Rien n'était fait avant mardi soir, quand elle m'envoit un sms me proposant vendredi ... Je me suis transformé en shaker. Rencontre n°3.

Après 6 ans sans aucune relation ou contact, 3 rencontres en 6 mois, c'est un début. Mais je redoute ce contact plus que les autres. Concernant Lily, tout s'est fait comme il fallait, la rencontre devait se faire et je regrette toujours un peu ce qu'il s'est passé (ou plutôt ce qui aurait du se passer). La rencontre n°2 a été encore plus intense, mais plus brève et s'est éteinte plus vite ... ça s'appelle un coup de coeur non ?

Mais là ... J'aurais pu claquer la porte depuis bien longtemps, exaspéré par la lenteur de la rencontre ... mais je suis resté.
J'aurais pu ne pas réécrire suite aux différents accrocs, fustigé pour pas grand chose ... Mais je suis resté.
J'ai toujours su qu'elle cachait des blessures et qu'il fallait que ces blessures passent pour qu'elle accepte plus de moi ... Il a fallu longtemps avant qu'elle l'admette.
Mais je crois que j'ai fait "ma" place chez elle. Reste à savoir où exactement.

Et dans 48h, je saurai. Je saurai quoi ?
En fait, j'ai peur de la perdre. Peur de la décevoir, peur de me décevoir en la décevant. Que c'est dur de toucher au but, mais de savoir que ce but n'est qu'une première étape ...

Au bord de la falaise. Prêt à sauter. Inspiration, expiration ...
Go !!!

24 juillet 2009

Sur l'alternatif

Qu'il est dur de croire qu'un jour, on va enfin sortir de cette recherche perpétuelle de l'âme soeur ...

Après 3 mois de discussion avec cette mystérieuse alsacienne (mystérieuse, car difficile à saisir et à suivre), je croyais atteindre enfin au but, avec une rencontre possible dans les 15 jours, à l'occasion d'une visite juste à côté de chez moi ... Je prévoyais déjà les circonstances et les lieux ...

Et une bête embrouille sur une broutille mal prise (et qui n'avait même pas à être prise du tout, en mal ou en bien) vient de semer la pagaille entre nous. A vif, après presque 4 mois d'échanges qui forcément, lassent un peu au fil du temps, je crois qu'on est bien partis pour ne plus se parler, au regard de ce qui a pu être dit et de nos caractères respectifs.

Parce que je n'ai pas envie d'avoir toujours le mauvais rôle, que j'ai le droit aux états d'âmes, aux mauvais jours, et parce que je ne vais pas continuellement m'excuser d'être ce que je suis. Encore moins quand je n'ai même pas m'excuser.

Friture sur la ligne.

Ligne coupée ?

23 juin 2009

Que je vous dise tout ...

Alors voilà, mon message précédent s'appelait "Au carrefour", car il était désormais temps de prendre une direction. Malgré tout le sentiment amoureux que j'ai éprouvé pour "Lily", la distance, le temps et la loyauté vis à vis de mon engagement à rester un ami pour elle, tout ça a eu raison de mon souffle pour elle.

4 mois déjà depuis ce dur week end où tout s'est écroulé pour moi ... Mais il faut reconstruire. Remonter à cheval, telle qu'elle pourrait le dire ...
Alors je suis remonté sur ma monture. Je n'en ai pas changé, en fait. Les contacts internet, même si on morfle le jour J où la personne peut vous repousser, ces contacts restent aussi un moyen de lien (certes un peu faussé) assez impressionnant. A vrai dire, c'est même un fabuleux robinet, mais cela reste aussi virtuel ... Qui pourrait se targuer qu'une dizaine de personnes se retourne sur vous chaque jour ?

Alors j'ai revécu certaines choses, et je revis actuellement une relation pas tout à fait identique à celle qui fait l'objet de ce blog. Une histoire attaquée plutôt sur le bout de la pointe des pieds, dans l'intention que j'avais de discuter simplement avec cette personne ... Idiot va !
De fil en aiguille, de confidence en confidence, elle a pris de plus en plus de place dans ma vie ... Et le jour où j'ai vu à quoi elle ressemblait, c'est certes superficiel, mais je suis tombé sous son charme ... Et j'ai décide de repartir en conquête ...
Cette décision date d'à peine plus d'un mois, mais je peux me féliciter, à force d'attentions et de mots doux, d'avoir gagné sa confiance, elle qui était très réservée au début ... Nos rendez-vous sont devenus réguliers, presque rituels, et je crois que nous commençons à nous manquer l'un  l'autre ... Au bout de presque 3 mois d'échanges, quand même !

Mais que je vous dise tout ...

On ne s'est pas encore vu ni parlé ...

Et elle habite la même région que Lily ... quelque chose me dit que j'aurais du naître en Alsace pour m'éviter bien des problèmes ...

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